La saison des vols internationaux en Antarctique vient de commencer.
Les aérodromes des Stations russes Novolazarevskaya (WAP RUS-Ø9 & WAP MNB-Ø6) et de Progress (WAP-RUS-11) en Antarctique ont accueilli avec succès les premiers vols intercontinentaux d’avions 76TD-90VD pour la saison 2024-2025. Les avions sont arrivés du Cap, transportant environ 100 explorateurs polaires et plus de 10 tonnes de matériel vers le continent glacé.
Les spécialistes de l’expédition antarctique russe de l’Institut de recherche arctique et antarctique ont confirmé leur capacité à assurer l’accueil et le départ des avions internationaux dans le cadre du programme DROMLAN.
Le réseau aérien de la Terre de la Reine-Maud (DROMLAN) est un réseau aérien soutenu par un consortium de onze programmes nationaux qui ont des stations ou des opérations dans la Terre de la Reine-Maud. L’objectif de Dromlan est de créer un service logistique coordonné pour réduire les coûts. Les pays participants sont : Belgique, Finlande, Allemagne, Inde, Japon, Pays-Bas, Norvège, Russie, Afrique du Sud, Suède et Royaume-Uni.
Le plus grand nombre de vols cette saison est prévu à l’aérodrome de la Station Novolazarevskaya en Russie, qui est un centre clé de communication aérienne et l’un des plus grands centres de transport et de logistique en Antarctique.
« Le programme des vols intercontinentaux dans le cadre du programme DROMLAN sera élargi cette saison.
Des spécialistes russes assureront les conditions de sécurité pour l’atterrissage sur des pistes de glace et de neige pour environ 20 vols du géant aérien IL-76, dont le poids au décollage dépasse les 200 tonnes. L’aérodrome Zenit de la station Progress est le seul site au monde permettant aux gros avions avec train d’atterrissage à roues de se poser sur la piste de neige. Six vols y sont prévus cette saison, avec des scientifiques de Russie, de Chine et d’Inde. Le premier vol vers la Base Progress a déjà livré une équipe de constructeurs russes et des matériaux pour l’installation d’un nouveau complexe d’hivernage à la station intercontinentale Vostok. L’expédition en traîneau sur chenilles s’enfoncera dans le continent dans quelques jours seulement », a déclaré Alexander Makarov, directeur de l’Institut de Recherche Arctique et Antarctique.
Merci Oleg UA6GG DX Design-DX Trophy & Oleg ZS1ANF
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Pendant ce temps, Oleg Sakharov ZS1ANF, actuellement à Cape Town, vient d’informer qu’il se prépare pour la prochaine saison en Antarctique, où il sera à la Piste d’atterrissage de Wolf’s Fang (WAP MNB-12) en tant que ZS7ANF. (Photo à gauche : la tente d’Oleg au WFR)
Nous espérons vraiment que Oleg pourra activer les nouveaux sites tels que le Camp Union Glacier (WAP MNB-NEW), le Dépot de Carburant 83 – Camp du Pôle Sud (WAP MNB-Ø9)!
David FT4YM (photo à droite) est également en route pour l’Antarctique. Une activité est prévue pour lui au début du mois de novembre.
Lt. Danilo Collino (photo à gauche) est parti ce matin à 03h00 UTC de l’aéroport de Milan en direction de l’Antarctique. Danilo signera IZ1KHY/IAØ depuis plusieurs endroits : Concordia (WAP MNB-Ø3), peut-être Little Dome C-Epica (WAP MNB-15) et MZS (WAP ITA-Ø1), à moins que des plans différents ne surviennent en cours de route…
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L’île de Brabant, à 64°27′ Sud, 62°14′ Ouest, mesure près de 561 m de long et 24 km de large et est la deuxième plus grande île de l’archipel Palmer. Elle a été l’une des plus grandes îles encore à explorer dans le monde. Elle se trouve à 400 km au sud de la convergence antarctique et à l’est du Grahamland, dans une zone battue par les vents où ceux-ci dépassent régulièrement force 12.
La plupart des membres des expéditions n’étaient pas des scientifiques de niveau universitaire, mais plutôt des alpinistes expérimentés. Cependant, ce manque a été comblé par le soutien de nombreux instituts de recherche, dont, entre autres, le Comité Antarctique Belge. Un total impressionnant de 60 projets scientifiques ont été réalisés, couvrant des sujets allant des sciences naturelles à la sociologie et à la physiologie humaine. « Cette diversité d’objectifs est, nous le croyons, possible uniquement dans une expédition de service telle que celle-ci, libérée des contraintes de publication, de la rivalité académique et du besoin de résultats immédiats ».
Le camp de base se trouvait au milieu d’une colonie et l’odeur demandait un certain temps d’adaptation. Les membres de l’expédition se mirent à déballer et à organiser leurs 15 tonnes de matériel. Les adieux furent brefs et l’équipe de 12 hommes commença sa grande aventure. Les premières semaines passèrent rapidement, alors que nous montions une petite cabane en tri-paroi pour servir de laboratoire et de lieu de réunion, et organisions soigneusement la zone de stockage et des vivres. Celle-ci devait être marquée et soigneusement répertoriée, car elle serait bientôt ensevelie sous la neige. Avec un stock prêt de petits objets dans l’annexe de la cabane, le système de stockage fonctionnait très bien, et ils n’ont eu qu’à creuser occasionnellement pour retrouver certains articles.







