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Information L’histoire de ZS8W, île Marion

Le 27/07/2025
Bonjour, amis de la radio ! Je vous présente une brève histoire de la dernière expédition ZS8W du LRSF vers les îles Prince Edward et Marion.
Je me bats pour cette opportunité depuis 2018. Au fil des années, les directeurs de département ont changé, tout comme les exigences, et il n’y avait jamais de place pour moi sur le bateau. En 2025, j’ai décidé de tenter une dernière fois ma chance. En janvier et mars, je me suis rendu en Afrique du Sud pour rencontrer personnellement la nouvelle direction. Le 1er avril, j’ai reçu un message du Département des affaires environnementales de la République d’Afrique du Sud m’informant que j’avais été intégré à l’équipe partant sur l’île Marion en tant qu’ingénieur en communication.
Le départ du navire était prévu le 17 avril depuis le port du Cap. Mon visa sud-africain expirait le 5 avril et pour en obtenir un nouveau, il fallait se rendre à Stockholm, la procédure prenant 15 jours ouvrables. Je n’ai donc pas pu obtenir le nouveau visa à temps et j’ai dû voyager en Afrique du Sud avant l’expiration de mon visa actuel. J’ai acheté un billet Turkish Airlines : Riga – Istanbul – Le Cap.
Le 4 avril, ma XYL Zigrida m’a conduit à l’aéroport de Riga, où a commencé le voyage. Mes deux valises enregistrées ont été acceptées. Pour la première fois, on m’a demandé de présenter mon bagage à main, composé d’un SPE Expert (12 kg) et d’un sac à dos avec ordinateurs portables et un transceiver (8 kg). Le personnel d’enregistrement a refusé de me laisser embarquer avec deux bagages à main, même si j’étais prêt à payer pour le second. J’ai dû acheter un billet en classe affaires pour embarquer comme dernier passager.
À Istanbul, on m’a refusé le billet pour le second tronçon du vol, au motif que je n’avais pas pris le premier segment Riga – Istanbul avec Turkish Airlines. La seule solution proposée : acheter un nouveau billet pour Le Cap à 860 $. Je n’avais pas le choix, il fallait que j’arrive le lendemain.
Après l’atterrissage et le passage à l’immigration, l’agent m’a souri : « Dernier jour de votre visa ! » J’ai répondu : « Oui, mais maintenant je peux rester 90 jours. » J’ai loué une voiture et conduit jusqu’à l’hôtel, situé à 40 km de l’aéroport. En Afrique du Sud, on conduit à gauche, il fallait m’y habituer. Le lendemain, j’ai rencontré Tjerk ZS1J pour récupérer mes sacs d’antennes entreposés depuis 2018. Dans l’hôtel, j’ai pu monter une Yagi 6 m et une verticale DX Commander. J’ai opéré quelques jours avec l’indicatif ZS1/YL7A.
On m’a ensuite informé que je devais passer un examen médical pour être inclus dans l’équipe. Pendant deux jours, j’ai consulté des médecins et obtenu toutes les autorisations nécessaires.
Le départ du navire était prévu le 17 avril, mais j’ai pu embarquer la veille. J’étais le seul passager ce jour-là. D’autres ont embarqué le lendemain midi. Le départ a été repoussé au lendemain. Le navire a finalement quitté le port vendredi à 15h00.
Le 22 avril à 17h00, nous avons aperçu Marion à tribord et Prince Edward à bâbord. Le mauvais temps empêcha les vols en hélicoptère, et nous avons attendu deux jours. À bord, la vie ressemblait à celle d’un hôtel cinq étoiles : repas copieux, café et snacks à toute heure, bar ouvert après 20h00.
Le vendredi, quand le temps s’est amélioré, dix vols d’hélicoptère ont été programmés : huit passagers par vol, les derniers pour le fret. Je n’avais pas encore reçu mon autorisation de débarquer et ai dû attendre. Le lendemain, le brouillard a cloué les hélicoptères au sol.
Le 27 avril, le ciel s’est dégagé et j’ai été transporté à la base lors du deuxième vol. J’ai reçu une salle radio dans le hangar des hélicoptères, à 200 m du bâtiment principal. J’ai installé une antenne EFHW et réalisé mon premier QSO depuis l’île avec AD8FD.
Le lendemain, j’ai monté la verticale DX Commander et utilisé deux stations. Le 1er mai, j’ai dû couper la station trois jours pour permettre des mesures de radiation à faible bruit. J’en ai profité pour installer une LBS verticale de 14 m pour les bandes 160–30 m et prévu une Spiderbeam, mais le mauvais temps a détruit cette dernière. J’ai donc continué avec la seule verticale.
Les jours suivants se sont déroulés normalement. La nourriture préparée par des chefs professionnels était servie sous forme de buffet et délicieuse.
Le 9 mai, une cérémonie marqua la relève de l’équipe d’hibernation suivie d’un dîner festif. J’ai travaillé sur 80 et 160 m deux nuits, mais le vent a endommagé l’accord d’antenne, limitant mes QSO à 477 sur 160 m et 1 200 sur 80 m.
Le 12 mai, on m’a demandé de ranger mes antennes. J’ai commencé à emballer, ne gardant qu’une EFHW et un FT-891. Le lendemain, après le petit-déjeuner, j’ai nettoyé ma chambre et préparé mon sac.
Après le déjeuner, nous avons attendu un vol retour vers le navire. Les conditions météorologiques se sont améliorées au coucher du soleil. Quarante personnes ont été transférées, le reste a passé la nuit à la base. Le lendemain, le reste de l’expédition et le fret ont été rapatriés.
Le 14 mai au soir, le navire a pris la mer. Cinq jours plus tard, j’avais une cabine confortable et profitais du bar après 20h00. Le 20 mai, arrivée à Durban, où le navire de recherche SA Agulhas II a ouvert ses portes au public. 73, Juris /Yuris /YL2GM.

73, – Claude ON4CN
Info de la Source de EA1CS ICI