La truite arc-en-ciel

La truite arc-en-ciel

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La truite arc-en-ciel (Oncorrhynchus mykiss)
Description

Description :

La truite arc-en-ciel (Oncorrhynchus mikiss) est originaire d’Amérique du Nord, et a été introduite en Europe au XIXème siècle. Elle est très élevée en pisciculture, pour la consommation et le peuplement des rivières. A ce titre, la France est le premier producteur mondial.

Caractéristiques :

Elle possède un corps fusiforme parsemé de points noirs, et ses flancs sont reconnaissables à une bande mauve irisée sur fond argenté. On compte 95 à 110 écailles sur la ligne latérale.
Elle peut peser jusqu’à 10 kg pour 80 cm. Moyenne : de 25 à 40 cms pour 0,3 à 3 kg.

Habitat :

On la trouve en rivières et lacs, mais également en étang. Elle est moins exigeante que la fario sur la qualité de l’eau, et peut tolèrer des eaux jusqu’à 26 degrés. Bien adaptée à la vie en lacs, elle porte alors le nom de « Steehead » (Etats-Unis). Elle affectionne les fonds graveleux des rivières à courant modérés.

Reproduction :

Dans une eau de 10 à 15 degrés, elle se reproduit d’octobre à mars, sur fond caillouteux ou graveleux ; la femelle dépose alors de 1000 à 5000 oeufs. L’incubation est de 80 à 120 jours. La maturité sexuelle est de 5 ans pour les femelles et 3 ans pour les mâles.

Longévité :

Une truite arc-en-ciel atteint un poids de 1,5 kg au bout de 3 ans.
Elle peut vivre de 4 à 6 ans.

Nourriture :

Comparable à celle de la fario : insectes, mollusques, petits poissons, crustacés…

Pêcher à la teigne le jour de l’ouverture de la truite
 

La pêche à la truite est une des distractions préférés de beaucoup de pêcheurs. Cela provoque ainsi un grand engouement pour le jour de l’ouverture de la pêche. Ce jour J des pêcheurs amateurs se rassemblent autours des rivières et des cours d’eaux reconnus du pays pour pêcher la truite. Les conditions spéciales de cette sortie de l’hiver donnent à cette journée une importance particulière aux pêcheurs. Les techniques de pêche utilisées ainsi que les appâts sont adaptés aux conditions

Le choix de la teigne comme esche est une des techniques préférées des pêcheurs à cette période ainsi que l’utilisation de la pêche au toc. La préparation du jour de l’ouverture de la truite est un moment important pour les pêcheurs. Chacun inspecte et prépare son matériel et ses appâts. La participation à ce jour d’ouverture avec la capture de quelques truites est un objectif bien ciblé pour les amateurs de pêche à la ligne. Le choix de l’esche, du matériel à utiliser ainsi que de la technique à employer sont très importants pour réussir sa première partie de pêche après l’hiver. La technique de la pêche au toc, associée à la teigne, est la méthode la plus employée pour l’ouverture de la truite.

Qu’est ce que la teigne ?

La teigne est l’appât le plus utilisé le jour de l’ouverture de la truite. C’est une larve parasite qu’on peut trouver dans les ruches à l’état sauvage. La teigne possède un corps de couleur jaune, tendre et dodue. C’est une esche très appréciée des truites. La teigne est aussi remarquable par sa polyvalence. La pêche à la teigne peut s’utiliser aussi bien dans les petits cours d’eau que dans les grandes rivières. De plus, la teigne peut être utilisée pendant toute la saison de la pêche sans perdre son efficacité. Dans le commerce, la teigne est disponible chez tous les marchands d’articles de pêche, dans des petites boîtes garnies de sciures de bois. La conservation de la teigne est très facile et on peut la garder au réfrigérateur pendant plusieurs semaines.

Matériel et montage pour pêcher la truite à la teigne

Pour pêcher la truite à la teigne, on a besoin des équipements habituels utilisés dans la pêche à la truite. Une canne à lancer moyenne, un bon moulinet et des petits flotteurs sont conseillés pour la pêche à la teigne. La canne peut être de longueur fixe ou télescopique. Les cannes qui possèdent un nombre important d’anneaux pour passer le fil sont les plus recommandées. En plus du matériel, il faut aussi effectuer un bon montage de la teigne sur l’hameçon. Les catégories d’hameçons les plus conseillés sont le n°12, 13 et 14 selon la taille de la teigne. Deux méthodes de montage sont possibles. Le premier utilise une seule teigne. Celle-si est enfilée sur l’hameçon que l’on fera ressortir près des points noirs de son corps. La seconde méthode nécessite deux teignes. La première est complètement enfilée sur l’hameçon et remontée vers le fil. On enfile ensuite la seconde à partir de la tête et en faisant ressortir l’hameçon par ses premières pattes. On fait redescendre par la suite la première teigne enfilée pour bien couvrir l’hameçon.

L’action de pêche

Pour effectuer de bonnes prises. La bonne application de la technique de pêche importe aussi bien qu’un bon matériel et de bons appats. La première étape à effectuer consiste à trouver le bon poste de pêche. En début de saison, l’eau est encore froide, les truites sont ainsi peu actives. Il faut donc les rechercher et les appâter dans les postes les plus calmes. Il faut éviter les courants trop forts puisqu’à cette époque de l’année, aucune truite ne s’y aventurerait. Une fois le poste trouvé, il faut lancer le fil et laisser dériver l’appât dans le sens du courant. Ce dernier peut être animé à certains moments par quelques actions sur le fil. Il faut ensuite attendre que la truite morde. La technique de la pêche au toc implique une grande vigilance. Il ne faut jamais oublier de toucher le fil. Dès qu’on ressent une touche, il faut ferrer tout de suite. Cela permet d’attraper les truites sans les blesser de manière importante, de cette façon les poissons remis à l’eau auront plus de chance de survivre.

Bien choisir son appât:

Le pêcheur au « toc » dispose toujours sur lui de différents types d’appâts afin de pouvoir faire face aux diverses situations qu’il rencontrera au bord de la rivière. Les truites se révèlent difficile à attraper quand on utilise certains appâts. Un jour, elles raffoleront des teignes et rechigneront sur les vers. Un autre, elles se jetteront sur les vers ou un vairon. Parfois ce sont les larves de trichoptères qui feront la différence. Quoiqu’il en soit, il peut s’avérer suffisant de changer simplement d’appât pour décider une truite à mordre ou à remordre si vous venez de la manquer.

Les différents types de vers

Je ne dresserai pas ici une liste exhaustive de toutes les catégories de vers. Je décrirai principalement ceux qui sont régulièrement utilisés dans la pêche au « toc ». Le vers convient tout particulièrement en début de saison car, à cette époque, les eaux sont relativement teintées par la fonte des neiges ou par les premières pluies et la truite n’a pas assez de visibilité dans l’eau pour apercevoir d’éventuels insectes tombant à la surface de l’eau. De plus, les eaux relativement froides du début de saison incitent la truite à rester au fond de la rivière car la couche d’eau la plus froide se situe proche de la surface de l’eau. La truite va donc chercher à se nourrir sur le fond de la rivière. Or, suite aux pluies et aux fontes des neiges, de nombreux lombrics et autres vers de terre vivant dans les berges ou à proximité des cours d’eau (dans les forêts, les prés…) tombent dans l’eau et constituent le repas quotidien des truites.

Les granulés (ou « pellets »)

Nous l’avons vu, c’est ce que la truite a mangé durant toute sa vie, à savoir qu’une truite d’élevage de 300 grammes a environ 14 mois. C’est donc un appât à considérer sérieusement, même si beaucoup pensent qu’il est à réservé pour la pêche à la carpe.

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La pâte à truite

On en trouve dans les magasins de pêche. C’est de la pâte à modeler souvent colorée, qui attire la truite. Evidemment je ne pêcherais pas autre chose que de l’alevinage avec. Prochainement : Recette pour créer vous-même votre pâte à truite.

Le fromage

Du gruyère trempé dans du lait, du babybel, voilà des appâts de choix! Attention toutefois, il est interdit de pêcher au fromage dans les rivières de 1ère catégorie.

Le maïs

Evidemment, le maïs est un excellent appât pour pêcher la truite arc-en-ciel. Vous pouvez éventuellement le panacher avec un ver de terre.

Le vers de terre

L’appât universel. Il saura sans doute tenter une truite d’alevinage, et vous aurez en plus de fortes chances de prendre une truite sauvage… Quand même, préférez les gros vers canadien.

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La teigne

Sa couleur est proche des granulés qu’elles sont l’habitude de manger, et c’est en plus un appât vivant et naturel. J’aime beaucoup pêcher à la teigne.

La cuillère

La pêche à la cuillère est certainement une des plus pratiqué lors de l’ouverture de la truite, et obtient d’excellents résultats lorsque le poisson est décidé.

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